samedi 6 février 2016

Le mémoire

A y est, mon mémoire est en ligne.

Il a besoin d'être lu, relu, corrigé, critiqué pour pouvoir être amélioré.

Je l'ai écrit en solitaire, la tête dans le guidon, et je me doute qu'il est plus ou moins bancal mais je n'en pouvais plus de ce truc, fallait que ça sorte et c'est dans un esprit collaboratif/participatif que je demande aux futurs lecteurs de m'aider à l'améliorer.

Je n'accepte cependant que les critiques argumentées et constructives.

Tout commentaire du style "parler de chamanisme/méditation/psychédélique/yoga/gluten/pesticides dans un mémoire sur l'autisme, c'est n'importe quoi", sera considéré comme nul et non avenu.

Tout commentaire du style "taper sur la psychanalyse, c'est nul, y a quand même du bon dans la psychanalyse" sera considéré comme nul et non avenu.

Si vous voulez être entendu, va falloir argumenter, de préférence en vous appuyant sur des citations et des références, comme tout scientifique ou personne ferue de science sait le faire.

Soit vous lisez, ne serait-ce que quelques pages, et là ok, je prendrai note de ce que vous trouverez à me dire, tant que vous êtes un minimum respectueux, mais si vous êtes du genre à juger un texte que vous n'avez pas lu, c'est pas la peine de quoi que ce soit.

Le mémoire est ICI.

Abstract:
Ce texte présente l'autisme comme une condition développementale du corps entier, condition évolutive et modulable.
On a longtemps cru que l'autisme était une maladie mentale, puis cette croyance a été remplacée par une autre : à présent l'autisme est souvent considéré comme une différence neurologique qui n'a rien à voir avec le reste du corps, comme une condition neurodéveloppementale d'origine génétique, que rien ne peut altérer ni améliorer – en dehors de quelques méthodes comportementales. On dit « neurologique » aujourd'hui comme on disait « mental » hier, l'encéphale étant toujours considéré comme le siège exclusif de la conscience et de ses « troubles ».
Mais la recherche avance et vient de plus en plus invalider cette position. On découvre que dans le corps humain, tout est lié, tout interagit avec tout, et qu'il n'y a pas de « cerveau atypique » sans système gastro-intestinal atypique, sans système immunitaire atypique, etc. Quand il y a autisme, c'est tout le corps qui est concerné, qui est rendu hyper perceptif et hyper réactif à son environnement, « environnement » au sens très large, en particulier au sens écologique du terme.
Ce travail est un effort d'information en matière d'autisme et de santé, un acte militant d'une autiste pour la valorisation de la neurodiversité, un encouragement à améliorer la santé des autistes et des non-autistes de façon à  leur permettre de réduire leurs troubles, d'améliorer leurs compétences, et de s'épanouir au quotidien.