Pour moi, en l'état actuel de mes conaissances, réfléchir à la symbolique de l'autisme, c'est comme réfléchir à la symbolique d'un compteur geiger qui grésille intensément.
Le temps que j'y réfléchisse, et je suis morte.
"bien sûr que la symbolique a du bon, c'est un art ancestral (chamanisme, alchimie...) qui, selon moi, a son intérêt tout particulièrement dans le domaine de la spiritualité, du "développement personnel" et de l'analyse des rêves. J'ai beaucoup lu Jung et je l'adore toujours. Et c'est là l'une de mes forces: je suis tout à fait capable de me rendre compte de ce que l'analyse symbolique peut apporter dans de nombreux domaines, je suis même capable de la "pratiquer", sauf que je me rends compte, après avoir beaucoup lu sur l'autisme et après beaucoup d'introspection et d'auto-analyse (quand on a fait 8 ans de psychothérapie, à la longue, c'est un exercice qu'on finit par faire automatiquement), je me rends compte que la symbolique et l'analyse se cassent le nez sur l'autisme.
Ensuite, c'est sûr que les autistes peuvent souffrir, comme tout le monde, de traumatismes divers, comme tout le monde il peuvent avoir eu des parents toxiques ou que sais-je... et bien sûr que dans une certaine mesure, la symbolique et l'analyse pourront alors les aider, comme tout le monde, à comprendre certaines choses, à comprendre certains trauma qui se seront "cristallisés" en telle ou telle forme, etc...
Mais si les blessures des autistes sont "analysables", selon moi, l'autisme en lui-même est fondamentalement symbolico-résistant et tenter de le passer à la moulinette de la symbolique ce sera au mieux inutile, au pire nocif pour celui que les psychanalystes aiment à appeler "sujet" et que je préfère appeler "être"." (commentaire facebook, 29 mars 2014).
"Autrefois, les mineurs emmenaient des canaris dans les mines de charbon. Plus sensibles que les humains aux gaz toxiques, ces petits oiseaux jouaient le rôle de sentinelles. Aujourd'hui, les enfants autistes sont les canaris de notre mine de charbon planétaire. Ils représentent le sacrifice d'une génération face à notre aveuglement écologique planétaire. L'épidémie d'autisme est le pire exemple des effets d'un environnement toxique sur la population humaine. (...) L'autisme est une manifestation de la crise environnementale mondiale."" Extrait de "Voyage au bout de lautisme", de Vanessa Virag - http://etreautisteaujourdhui.over-blog.com/2013/11/les-causes-environnementales-de-l-autisme.html
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