Un pdf sur le site d'Autism Canada... Je l'ai déniché grâce à un groupe de discussion facebook consacré à l'approche biomédicale de l'autisme.
Vive le net!
Extraits:
Page 3: "Selon les études, les
personnes atteintes de TSA ont des taux beaucoup
plus élevés que prévu d’otites et d’infections
respiratoires, d’allergies alimentaires, de rhinite
allergique, de dermatite atopique, de diabète de type
1, d’asthme, de problèmes gastro-intestinaux, de
troubles du sommeil, de schizophrénie, de maux de
tête et migraines, d’épilepsie et de dystrophie
musculaire (Chen, 2013; Gurney, 2006; Isaksen et
coll., 2012; Kohane et coll., 2012; Mazurek et coll.,
2012; Schieve et coll., 2012)."
Page 6: "Avant, les TSA étaient communément
compris comme étant un trouble neurodéveloppemental
et comportemental n’affectant que
les fonctions cérébrales et donc n’étant l’affaire que
de la psychiatrie et de la neurologie. On reconnaît
désormais de plus en plus qu’il s’agit en fait d’un
trouble qui affecte tout le corps. Les déficiences
principales en communication, en interaction sociale,
en comportements stéréotypés, restrictifs ou
communs notés dans les TSA sont maintenant
expliquées comme des manifestations en surface
d’une variété de procédés biologiques et
systémiques complexes."
Page 10: "Une quantité croissante de preuves suggère qu’il
existe un lien entre la présence de troubles
allergiques, y compris les allergies alimentaires, et le
développement comportemental et neurologique
(Chang et coll., 2013; Khandaker et coll., 2013;
Meldrum et coll., 2012). Les réactions allergiques
dues aux IgE et aux non IgE sont toutes deux
reconnues comme des facteurs causals d’anxiété et
de troubles de l’humeur. De telles réactions
contribuent aux problèmes de concentration, à
l’irritabilité, aux tics, à l’hyperactivité, aux troubles du
sommeil et à la somnolence de jour, tant chez les
enfants que chez les adultes (Dahl et coll., 1995;
Shyu et coll., 2012)."
Page 13: "Il est important dans ce contexte de souligner que
plusieurs types de dysfonctions neurologiques sont
des manifestations bien connues de la sensibilité au
gluten chez les humains, et que celles-ci peuvent
avoir lieu même en l’absence de symptômes
intestinaux. Les professionnels de la santé
devraient prendre connaissance de la possibilité
d’une intolérance non cœliaque chez certains
patients atteints de TSA, surtout ceux souffrant
de maladies atopiques, de migraines et de
troubles d’anxiété ou d’humeur. On conseille aux
cliniciens de se familiariser avec les présentations
neurologiques communes de l’intolérance au gluten,
comme l’épilepsie, l’ataxie, la neuropathie, les
migraines, les sautes d’humeur et l’anxiété, ainsi
qu’avec le moyen de diagnostiquer cette maladie
(Hadjivassiliou, 2014; Peters et coll., 2014)."
http://autismcanada.org/fr/pdfs/MedicalComorbidities.pdf